L’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes a transmis un nouveau flash d’actualités sur un nouvel outil pour l’évaluation des signaux d’alerte de vulnérabilité et d’emprise pour les kinés.
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Afin d’aider les kinésithérapeutes à prendre la décision de procéder à un signalement conformément à l’article 226-14 du code pénal et des articles R. 4321-61 et R. 4321-90 du code de la santé publique, le Conseil national de l’ordre a créé un outil d’aide à l’évaluation des signaux d’alerte de vulnérabilité et d’emprise présenté sous forme de questionnements.
Le kinésithérapeute doit recueillir l’accord de la victime pour porter à la connaissance du procureur de la République les sévices ou privations qu’il a constatés sur le plan physique ou psychique.
Toutefois, cet accord n’est pas nécessaire si la victime est une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son incapacité physique ou psychique. Il s’agit de dérogations au secret professionnel qui permettent aux professionnels d’alerter les autorités compétentes.
Ces éléments ne constituent pas un questionnaire à communiquer à la personne, mais une liste de points d’alerte permettant au professionnel de s’interroger et de l’aider à évaluer la situation dans le cadre de ses échanges avec la personne. Ils sont mentionnés à titre indicatif et ne sont ni impératifs ni exhaustifs.
Cet outil a été inséré au sein du commentaire de l’article R. 4321-90 du code de la santé publique consultable sur le site internet de l’Ordre.
Le Conseil national de l’Ordre
Retrouvez toutes les informations de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes sur www.ordremk.fr
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