Margaux Bailleul est étudiante en kinésithérapie. Mais elle fait aussi sportive de haut niveau : elle pratique l’aviron et participe à des compétitions internationales. Elle a accepté de nous partager son expérience !

Sommaire
1- Étude de kinésithérapie et sport de haut niveau
2- Les objectifs de Margaux en tant que kiné & rameuse professionnelle

Étude de kinésithérapie et sport de haut niveau

Initialement orientée vers l’apprentissage du métier de sage-femme, Margaux, a vite découvert que la kinésithérapie pédiatrique & gynécologique était plus son domaine de prédilection.

Le soutien aux patients sur le long terme, la possibilité de les voir évoluer et les accompagner dans leur processus de guérison est ce qui la passionne. Elle a donc fait une première année en STAPS puis emprunté une passerelle pour les sportifs de haut niveau pour intégrer Kiné.

Lorsqu’on suit la Voie du Sport de haut niveau, le parcours en IFMK se prévoit sur 7 à 8 ans. C’est ce que Margaux a anticipé en entrant à Saint Maurice en 2018. De plus que le report des Jeux Olympiques de 2020 a nécessité une durée d’entraînement allongée. Induisant un dédoublement de chaque année scolaire.

« Il faut croire en ses rêves et s’accrocher. Si on a un projet il faut aller jusqu’au bout même si ça prend des années. Tout est possible. Il ne faut pas oublier d’où on vient et comment on veut atteindre notre objectif. »

Margaux Bailleul, rameuse en l’équipe de France d’aviron et étudiante en masso-kinésithérapie

Son club est dans sa ville natale, Le Havre, et ayant commencé sa carrière sportive en 2011, et athlète de haut niveau depuis 2014, elle est maintenant à l’INSEP (Institut National des Sports de l’Expertise et de la Performance) à Paris depuis 2017.

Avoir choisi l’IFMK de Saint Maurice permet de bénéficier d’une bonne compréhension des enjeux sportifs de la part du responsable, qui fait le lien avec de la direction. D’ailleurs, deux autres membres de l’équipe font également des études de kiné : Audrey FEUTRIE, également à l’IFMK St Mo et Claire BOVE, à l’IFMK de Lyon ! Reste qu’il faut travailler la communication avec les autres élèves et les formateurs pour faire comprendre pourquoi on n’est pas toujours présent.

Les connaissances en tant que sportive aident beaucoup et donnent une longueur d’avance dans les études de kiné. Dans l’autre sens, parfaire ses connaissances en kinésithérapie aide au niveau de la récupération et des soins en tant que sportive. Être tournée vers le soin de l’autre dans son parcours d’études permet d’avoir une approche différente dans la compétition, avec un équilibre mental certain et beaucoup de recul. Si la sportive connaît la pression, la kinésithérapeute aussi.

Margaux Bailleul - kinésithérapeute et sportive de haut niveau

Lorsque les compétitions tombent durant les périodes de partiel, il faut savoir se concentrer intensément sur chaque chose et prioriser. Si les écrits sont passés cette année, il reste les pratiques à faire ! C’est donc forcément très intense, et l’essentiel est de bien s’organiser en amont pour adapter son année, ses entraînements, ses examens.
Et pour le moment, force est de constater que la rigueur paie ! Voilà le palmarès impressionnant de Margaux :

  • 17 médailles d’or au championnat de France
  • 1 médaille d’argent et 2 médailles de bronze au championnat d’Europe
  • 1 médaille de bronze au championnat du monde.

Les objectifs de Margaux en tant que kiné & rameuse professionnelle

L’objectif de devenir kiné offre un équilibre, car il apporte une vie sociale et étudiante très importante pour se sentir à l’aise en tant que sportive. Et pour assurer son avenir après une carrière de sportive de haut niveau.

Côté kiné, Margaux souhaite commencer en centre hospitalier, en pédiatrie, et se confronter aux cas graves. Elle aimerait ensuite retourner chez elle, au Havre, où il manque beaucoup de kinés pédiatriques, mais sans perdre de vue les hôpitaux qui ont toujours besoin de professionnels.

Exercer au sein d’une équipe pluridisciplinaire lui est d’autant plus cher que sa sœur est orthoptiste, et pourquoi pas travailler avec d’autres professions paramédicales ou médicales… surtout en pédiatrie : ouvrir un grand cabinet pédia est un rêve !

« Les enfants sont magiques. Avec nos études on apprend à observer les gens et on voit qui en a le plus besoin. »

Margaux Bailleul, rameuse en l’équipe de France d’aviron et étudiante en masso-kinésithérapie

Côté aviron, voilà le planning pour la suivre et la soutenir 👇

  • Championnat d’Europe en Slovénie du 25 au 28 mai.
  • Coupe du monde en Italie du 16 au 18 juin.
  • Coupe du monde en Suisse du 7 au 9 juillet (oui, l’aviron à deux coupes du monde même 3 mais nous ne faisons pas la première !)
  • Championnat du monde en Serbie 3 au 10 septembre.

Un championnat du monde en Serbie qui compte comme qualification pour les Jeux Olympiques !
Et les jeux de Paris, avec la plus belle des médailles, c’est bien sûr le grand objectif de notre championne française.

Étudiante kiné et championne

Margaux est donc aujourd’hui concentrée sur les médailles, mais participer à un 4L trophy comme les kinésithérapeutes en herbe des équipes Kinesitrophystes et Sandstorm l’intéresse ! Elle aimerait également beaucoup aller dans les pays du tiers-monde, auprès des enfants qui en ont le plus besoin.

Hâte de voir ce que te réserve la suite de ton parcours, Margaux, et la communauté kiné est à fond derrière toi !


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Catégories : Kinés en Or

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